
En utilisant la perspective sémiotique peircienne, cet article introduit la notion de richesse mathématique. La première section soutient qu’il y a une relation intrinsèque entre les mathématiques, les apprenants des mathématiques et les signes. La deuxième section soutient que l’interprétation, l’objectivation et la généralisation sont des processus sémiotiques concomitants et qu’ils constituent une triade sémiotique. La troisième section soutient que la communication mathématique est un puissant moyen sémiotique d’objectivation. La quatrième section présente la notion de richesse mathématique, l’investissement de cette richesse par les apprenants et la croissance synchronique et diachronique de sa valeur à travers le discours de la salle de classe. La dernière section discute de la façon dont les enseignantes et enseignants, avec des perspectives théoriques différentes, agissent sur l’orientation de la discussion dans la salle de clase et sur l’enrichissement de la pensée mathématique initiale des apprenants.
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